Santé bucco-dentaire – Promotion des dentifrices et des sels fluorés

«Nous comptons restaurer la fluoration du sel car cela a été un peu dévalorisé auparavant», affirme Eva Ranivoharilanto, directeur de service de la santé bucco-dentaire au sein du ministère de la Santé publique, hier, au Motel Anosy. C’était lors de l’atelier sur la promotion de l’accès au fluor pour la prévention de la carie dentaire à Madagascar. Quand vous souhaitez savoir beaucoup, vous pouvez chercher plus de marathon micro moteur sur www.athenadental.fr

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Les maladies bucco-dentaires et les maladies chroniques systémiques partagent de nombreux facteurs de risque. L’intégration de la prévention des maladies bucco-dentaires à la promotion de la santé générale et à l’éducation en matière de prévention des maladies chroniques doit donc être considérée comme une stratégie de communication principale. [3] Les écoles sont un lieu où il est utile de promouvoir en même temps la santé bucco-dentaire et la santé générale. Elles permettent de faire passer un message à des enfants d’âges et de situations socio-économiques divers.

La fluoration du sel iodé a été instaurée à Madagascar en 2005, les sels produits ne contiennent plus de fluor mais seulement de l’iode. Les dentifrices fluorés ne sont pas accessibles à la majorité de la population et existent rarement sur le marché, surtout dans les milieux suburbains. Le brossage des dents avec des dentifrices fluorés ne constitue qu’un simple geste quotidien pour la plupart. Cela aggrave la situation de la santé bucco-dentaire à Madagascar. Les chiffres évoqués par le ministère de la Santé publique confirment que 98 % des personnes âgées de 35 à 44 ans sont touchées par les maladies bucco-dentaires. 80% des enfants âgées de 6 ans commencent à avoir des problèmes au niveau dentaire.

«La promotion d’une bonne hygiène bucco-dentaire quotidienne à l’aide d’un dentifrice au fluor de qualité ou encore la fluoration de sel alimentaire constitue les stratégies qui ont fait leur preuve. D’autres mesures de santé publique doivent venir accompagner les initiatives. Je ne citerai que celle liée aux habitudes alimentaires saines et plus spécifiquement à la limitation de la consommation de sucre», explique Charlotte Faty Ndiaye, représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Madagascar, dans son discours. Des stratégies résulteront de cet atelier qui se terminera jeudi.

 

LUNDI SANTÉ Mieux vaut prévenir

 

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